Synthèse: 4 Tendances Principales dans l’Activité de la LRA
La LRA a commis 90 attaques au cours du premier semestre de 2013, soit une baisse de 54% par rapport aux 194 attaques qu’elle a commise dans la première moitié de 2012. En particulier, la République Démocratique du Congo (Congo) a connu une baisse significative, de 158 attaques de la LRA dans la première moitié de l'année 2012 à 66 dans la première moitié de 2013.
Malgré la baisse spectaculaire des attaques, les forces de la LRA ont tué plus de civils au cours du premier semestre de 2013 (47) que dans la première moitié de 2012 (32), une augmentation de 47%.
La LRA a commis ses attaques les plus notables dans la première moitié de 2013 dans la préfecture du Haut-Kotto, dans l’est de la RCA. Les déploiements de troupes Seleka dans cette région ont limité l'accès aux acteurs humanitaires et de protection, ainsi qu’aux troupes américaines et ougandaises, depuis le coup de mars 2013 à Bangui. Pour juin seul, la LRA a tué 19 civils et enlevé plus de 68 dans le Haut-Kotto. En outre, les archives du LRA Crisis Tracker comprennent 16 attaques supplémentaires signalées comme étant LRA de janvier à juin 2013 dans l’est de la RCA; ces attaques ne figurent pas dans les statistiques utilisées dans ce dossier de sécurité car les acteurs humanitaires et de protection n’ont pas eu la possibilité d'enquêter et de confirmer les rapports.
Il reste environ 180-200 combattants ougandais au sein de la LRA, représentant le noyau de sa force de combat. Dans la première moitié de 2013, 8 de ces combattants ougandais ont fait défection en RCA et un autre a fait défection au Congo, ce qui représente une perte de près de 5% de la capacité de combat ougandaise de la LRA. Un autre combattant ougandais de la LRA a été capturé dans le Parc National de la Garamba au Congo à la suite d'un affrontement avec les gardes du parc. En outre, 44 autres personnes qui avaient été avec la LRA pendant six mois ou plus sont revenus de la LRA entre janvier et juin 2013, y compris 28 femmes et enfants libérés par les combattants de la LRA dans le district du Bas Uélé en mars.